0 Trek des Annapurnas - sixième jour - Manang

De Pisang à Manang.

Réveil à 7 h pour une journée qui ne devrait pas trop présenter de difficultés.

2 chemins s’offrent à nous pour rallier Manang : le lower et l’upper trail. Nous empruntons l’upper trail , car la vue y est bien plus belle.

La vue à un prix, car la montée est raide et n’en finit pas pour rejoindre le hameau de Gharis, qui doit être notre étape finale du jour.

 

Nous y sommes sur les coups de 11 heures et nous nous rendons vite compte que nous ne pouvons pas rester là toute une après-midi et une nuit. Le hameau est constitué de 3 cahutes et le lodge est vraiment très sale.

Pour autant, nous savourons notre déjeuner face à l’Annapurna II, la grande classe !

 

Après renseignement, nous décidons de partir à Manang qui ne se trouve qu’à 4 heures de marche. Nous enchainons montées et descentes dans un décor changeant et fabuleux.

La fatigue commence à se faire sentir et Manang ne semble jamais arriver.

 

C’est aux environs de 16 h 30 que nous arrivons à Manang sur les rotules.

Nous faisons halte au Tilicho hôtel, où nous avons l’agréable surprise de prendre une douche chaude. Manang est un passage obligatoire et une bourgade bien plus touristique que nos haltes précédentes. On y trouve plus d’échoppes et même un café internet.

0 Trek des Annapurnas - septième jour - Repos bien mérité à Manang

Manang

Journée de repos à Manang. Nous nous levons tout de même à 7 h 30 et partons à la découverte de la bourgade. On se renseigne des prix au café internet, mais les prix sont exorbitants, c’est dix fois plus cher qu’à Pokhara. Tant pis pour les news à notre famille.

 

Déjeuner et lecture jusqu’à 15 h, puis notre guide vient nous chercher pour visiter le lac et le glacier de Manang. Après tout, il faut garder nos muscles en mouvement. La montée est raide et il faut bien faire attention à ne pas glisser sinon c’est une chute vertigineuse dans le lac. Le paysage est superbe.

 

Nous rentrons à l’hôtel et profitons de notre jour de repos avant de reprendre la route demain.

0 Trek des Annapurnas - huitième jour - un anniversaire inoubliable

De Manang au Tilicho peak lodge.

C'est mon anniversaire aujourd’hui et me voici dans un décor que je ne suis pas prête d’oublier.

Nous quittons Manang pour Kangsar et après 2 heures de marche, nous arrivons au lieu-dit pour passer la nuit. Il est 10 heures du matin et il n’y a vraiment rien dans ce hameau. Aussi, nous décidons de poursuivre la route du lac Tilicho.

 

Après 1 h 30 de montée, nous arrivons au Tilicho peak lodge quasi neuf dans un décor de rêve. Nous ne sommes pas les seuls et rencontrons 3 Allemands sympathiques qui vont également au lac.

Pour fêter dignement mon anniversaire, avec les moyens du bord, nous partageons une barre chocolatée face aux sommets. Nous savourons chaque bouchée, car ce sont des mets coûteux en ces altitudes. Puis, nous partageons une dernière cigarette, car demain nous décidons d’arrêter, en effet, nous atteignons maintenant de hautes altitudes et il ne fait pas bon fumer.

 

Après-midi relaxe et d’acclimatation, car nous ne sommes pas loin des 4000 mètres. Nous sommes vraiment en veine, car il fait beau ce qui est loin d’être le cas à cette période de l’année. Le passage pour le lac Tilicho est bien souvent fermé à cause des conditions climatiques.

A l’annonce de mon anniversaire, je me vois offrir des denrées par nos nouveaux compagnons de route allemands et notre guide. Cela me touche beaucoup et offrons le verre de l’amitié. A cette altitude, nous ne trouvons que de la bière que je n’affectionne pas trop, mais cela fera l’affaire. De toute façon, il est déconseillé de boire en altitude.

 

Ce fut pour le moins que l’on puisse dire un anniversaire mémorable.

0 Trek des Annapurnas - neuvième jour - Il est où le lac Tilicho ?

Le lac Tilicho

Nous partons sur les coups de 8 heures pour rejoindre le camp de base du Tilicho. 

Le chemin est en très mauvais état, très escarpé, et la terre friable. Il faut vraiment faire attention à ne pas tomber dans le précipice. De plus, je ressens le vertige et je dois bien souvent m’accrocher à notre guide.

 

Comme les fois précédentes, nous arrivons très tôt à notre étape finale et nous sentons d’attaque pour le chemin jusqu’au lac Tilicho, le plus haut lac du monde à 4920 mètres d’altitude.

Nous voilà partis pour une montée exténuante, sans doute la plus difficile depuis notre départ, avec passage dans la neige sur des chemins incertains. Le lac se mérite et les effets de l’altitude se font ressentir pour la première fois.

Le moindre pas nous demande un effort surhumain, nous soufflons comme des bœufs, et la fin de montée est un calvaire.

 

Nous arrivons au lac, enfin sur une surface gelée, recouverte de neige avec trois trous d’eau en guise de lac.

Le paysage est quasi lunaire et nous retrouvons nos forces dans ce décor splendide, car nous devons entamer la descente. Celle-ci nous paraît interminable et nous nous demandons comment nous avons fait pour monter ces dénivelés infernaux qui nous semblent presque irréels.

Après plus de 2 heures, nous atteignons la guest où nous tentons de nous laver les pieds dans la rivière, mission impossible, car l'eau est glaciale.

Je suis prise de violents maux de tête qui m’obligent à me coucher tôt. Sans doute les effets de l’altitude et de l’effort fourni aujourd’hui.