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samedi 16 juin 2012

0 Bagan et ses 2000 pagodes.


Dimanche 29 avril 2007
Nous louons des vélos à la guest pour seulement 1000 kyats par jour. Nous pédalons sous un soleil de plomb, mais c’est le meilleur moyen de visiter le site si étendu.
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Le site compte effectivement plus de 2000 temples. Nous enchainons la visite des pagodes, c’est superbe !
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Nous grimpons sur la pagode de Old Bagan où un magnifique panorama nous attend au sommet. C’est là que le site est le plus beau et nous mesurons l’immensité du lieu.
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Partout des « forêts » de pagodes.
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Le soir, nous retrouvons les français et Michel rencontrés dans le bus. Dîner franco-allemand en anglais, vive l’Europe !
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0 Mandalay - Bagan


Mercredi 28 avril 2007
Départ dans un minibus « de la fin du monde » pour Bagan. Nous rencontrons Michel, un allemand très drôle et bavard, et un couple de français vivant au Cambodge.
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Le trajet est rude et nous avons les fesses tannées, assis sur une planche en bois pendant 8 heures. La route est défoncée sur les deux tiers du parcours. En chemin, nous traversons des villages très ruraux où se côtoient charrues à bœufs et carrioles. Il règne une ambiance de début de siècle dernier.
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Nous constatons que tous les gros travaux sont  effectués par les femmes : construction des routes ou de bâtiments.
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Vers 17 h 30, nous arrivons enfin à Bagan où nous payons un droit d’entrée de 10 USD par personne pour le site.
Le chauffeur nous dépose au Golden village Inn où nous logeons dans un bungalow assez sympa avec terrasse privative pour 12 USD la nuit. Le village de Nyang Go est très calme, ambiance petit bourg de campagne.
Nous dînons au Bagan restaurant, un endroit zen et un accueil adorable, une adresse à retenir.
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0 Mandalay et le magnifique pont d'U-Bein


Vendredi 27 avril 2007
Aujourd’hui pour partons à la découverte de Mandalay Hill. C’est parti pour 1700 marches pieds nus.
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En chemin, des bouddhas, des petites échoppes, des gamins adorables…La montée est bien agréable et riche de découvertes. Toujours pas de touristes.
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En haut, très beau panorama sur Mandalay et ses alentours. Nous nous dirigeons ensuite vers le monastère de Shwenandaw, mais le prix de l’entrée nous paraît  exorbitant.
Nous partons finalement visiter le pont d’U-Bein. En chemin, nous traversons des quartiers paisibles.
Le pont mesure 1 kilomètre 600 et il est bien agréable de s’y promener.
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Paysage sublime, ambiance de campagne : travaux des champs, pêcheurs côtoyant des buffles qui se baignent, petit village biblique, c’est géo !
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Il se met à tomber des cordes et nous en profitons pour nous abriter avec des gamins adorables intrigués par notre présence.
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Après la pluie, nous discutons avec notre guide du gouvernement. C’est plutôt dangereux pour lui d’aborder ce sujet, car les dénonciations sont nombreuses, mais on sent qu’il a besoin de parler. Il nous demande si nous savons en occident ce qui se passe dans son pays.
Nous lui disons que nous savons qui est Aung San Suu Kyi et que pour ma part je faisais partie d’une association de soutien pour sa libération.
Nous dînons ensuite dans une cantine locale très animée. Puis nous récupérons nos billets pour Bagan, il en coûte 7500 kyats, pas très cher pour 8 heures de bus.
Nous avons vraiment apprécié Mandalay pour son calme et la gentillesse de sa population.
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0 Mandalay


Jeudi 26 avril 2007
8 h 30, nous arrivons enfin à Mandalay où une prenons un taxi collectif pour la « Royal guesthouse ». Après une douche rapide, nous nous mettons en quête d’un petit déjeuner et nous recommandons l’hôtel Sabaya.  
Nous essayons ensuite de réserver le bateau pour Bagan, mais l’Irrawady est asséché, ce sera dons le minibus.
Nous visitons ensuite la fabrique de feuilles d’or et apprenons qu’il faut 7 heures pour faire 1 feuille d’or. Une petite étudiante s’improvise guide pour perfectionner son anglais.
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Nous visitons la Mahamouny pagoda où un moine, qui parle très bien le français, nous fait la visite.
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Nous tentons ensuite de trouver un cyber café mais la tache est difficile car la junte militaire interdit ce mode de communication. D’ailleurs, nous ne pourrons pas accéder à nos boîtes mails. Yahoo et Gmail étant des sites interdits.
Nous dînons ensuite à BBB, un resto très sympa et très bon. Retour à l’hôtel à l’aveugle, car, ici aussi, il n’y a pas d’éclairage.

0 Rangoon - Mandalay ou l'épreuve des transports en Birmanie.


Mercredi 25 avril 2007
Petit déjeuner chez monsieur Brawn avec croissants et pains aux raisins pour des prix très abordables.
Puis nous visitons le musée des pierres précieuses, entrée assez chère pour l’intérêt de la visite : 1 étage consacré au musée et 3 étages de boutiques !
Retour dans le centre ville où nous tentons en vain de changer de l’argent mais il n’y a personne au MTT.
Direction la gare routière et il faut bien 1 heure pour y parvenir tellement il y a de la circulation. Ça klaxonne dans tous les sens.
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Les bus sont d’un autre âge, sans climatisation et nous devons nous préparer à 15 heures de voyage pour Mandalay.
Le voyage s’annonce long et pénible car les sièges sont défoncés et il n’y a que peu de place pour les jambes. Nous avons le droit au karaoké local avec musique assourdissante, ça promet.
Nous nous arrêtons pour manger sur le bord de la route et il faudra avaler à toute vitesse notre repas car le chauffeur repart au bout de 5 minutes. En chemin, beaucoup de camions dans le fossé, on comprend mieux pourquoi le chauffeur prie avant chaque trajet.
 Nos corps sont mis à rude épreuve et la nuit sera difficile.

0 Rangoon et la féerie de la pagode Shwedagon.


Mardi 24 avril 2007
Départ de l’aéroport de Bangkok pour 1 heure de vol, direction Rangoon. En fait, la durée du vol permet de remplir les nombreux formulaires indispensables pour entrer dans ce pays si fermé.
A l’arrivée, l’immigration ne nous pose aucun problème car nous avions un visa en bonne et dû forme.
Rangoon contraste vraiment avec Bangkok, on a l’impression de changer d’époque mais la ville, à échelle humaine, possède un charme désuet incontestable.
Nous logeons dans une guesthouse très bien tenue, la Pyin Luun II, pour seulement 10 USD la nuit. 
Nous partons ensuite faire du change, pour 100 USD on obtient 123 billets de 1000 kyats, les liasses ne tiennent pas dans le porte-monnaie !
Nous nous promenons dans les rues bouillonnantes de vie de Rangoon avec son florilège de petits métiers, ses bâtiments coloniaux et colorés. Très peu de touristes, il faut dire que le pays est assez fermé à cause de la junte militaire.
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Nous nous dirigeons vers Scott Market et ses boutiques de bijoux. Du vrai ? Du faux ? Impossible de faire la différence. Partout des étales de nourriture, on est décidément bien en Asie.
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Nous poursuivons vers la pagode Shwedagon. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le lieu est sublime avec un stûpa central orné d’or et ses nombreux bouddhas. Nous faisons la connaissance d’un moine qui s’improvise guide et nous instruit sur la vie de Bouddha, sur le site et la vie de moine.
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Adorable et affable, il est heureux de pratiquer son anglais.
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A la nuit tombée, un spectacle superbe s’offre à nous. Tout s’illumine et le lieu se remplit de birmans venus prier ou passer la soirée en famille. Atmosphère irréelle, lieu magique et ferveur communicative.
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On apprend que Guillaume est né un lundi sous le signe du tigre, je suis rat et apparemment nous sommes complémentaires. Nous faisons même des ablutions aux planètes. Avec ça, on devrait avoir de la chance !

Nous avons du mal à partir tellement on se sent bien. Shwedagon est un lieu à ne manquer sous aucun prétexte.
Après un dîner de riz frit, nous rentrons à l’aveugle à la guesthouse car il n’y a pas d’éclairage dans les rues.

0 Partir en Birmanie, le dilemme !


On hésitait à visiter la Birmanie à cause de sa situation politique. Nous avions un problème de conscience, car cela impliquait de donner indirectement notre argent à la junte militaire qui contrôlait le pays d’une main de fer.
Pour autant, on espérait pouvoir faire un peu profiter la population locale de nos devises. Et nous étions vraiment curieux de découvrir ce pays si fascinant et secret.
Nous avons finalement franchi le pas en 2007 quand le pays commençait à permettre aux individuels de voyager sans le recours d’une agence de voyages.
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