jeudi 21 juin 2012

11 Regard d’une femme Farang… Quelle est la place d’une femme expatriée en Thaïlande ?


Comment se créer un réseau social en étant une étrangère en Thaïlande ?


Comment ne pas sombrer dans le blues de l'expatrié ?







La phase "lune de miel" :


Pour toutes celles qui souhaitent s’installer en Thaïlande, réfléchissez bien à vos futures conditions de vie au « pays du sourire », car votre sourire vous risquez de le perdre et de sombrer dans la désillusion.

Lorsque vous arrivez en Thaïlande, la vie vous semble douce : il fait beau, les Thaïlandais sont pour la plupart accueillants et le bien-être à portée de main. L’excitation de découvrir votre nouveau pays vous tient en haleine pendant les 6 premiers mois.






La recherche de nouvelles amitiés :

Comme pour toute installation dans un nouveau pays, vous cherchez à vous créer de nouveaux réseaux sociaux et l’on a tendance à se tourner vers nos compatriotes. Mais là, vous vous rendrez vite compte que la chose ne sera pas aisée pour une femme.

Il faut savoir que la plupart des expatriés sont des hommes qui viennent s’installer et, éventuellement, se marier avec des Thaïlandaises. Là, vous mettez les pieds dans un univers 100% masculin.

Sachez également qu’en dehors de Bangkok, les femmes occidentales sont peu nombreuses.

Pour pallier à ce manque de femmes et créer des réseaux, 2 clubs se sont formés en Thaïlande :

Chickynet : ce club propose aux femmes expatriées en Thaïlande de se rencontrer lors de soirées, ou bien lors d’activités. L’inscription est gratuite et vous pouvez vous constituer un réseau en fonction de votre lieu d’habitation.
Le réseau est particulièrement dynamique à Bangkok et Phuket.

Expat ladies of Bangkok : comme son nom l’indique, ce club œuvre à Bangkok et propose également de vous mettre en relation avec d’autres femmes expatriées.





S’occuper et apprendre la langue :

La première chose pour bien s’intégrer est d’avoir une activité, le mieux étant de travailler ou de faire partie d’une ONG, nombreuses en Thaïlande.

Si vous êtes une femme d’expat et que vous avez suivi votre mari, trouvez-vous des activités, d’autant plus qu’en Thaïlande, il y a matière : cours de cuisine thaïe, cours de thaï, cours de massage, volontariat.

La deuxième chose est de maîtriser le thaï, mais j’en conviens, c'est difficile et cela peut pendre des années.





L’amitié avec les femmes thaïlandaises :

Et l’amitié avec les femmes thaïlandaises dans tout cela ?

Vous rencontrerez des femmes thaïlandaises qui seront vraiment avenantes avec vous et curieuses de vous connaître. Qui plus est, les femmes thaïlandaises ont beaucoup d’humour et adorent sortir entre amies. Elles seront d’ailleurs très fières d’avoir une amie Farang.

Malgré, parfois, des problèmes de communication, elles ne parlent pas toutes l’anglais et vous ne parlez pas bien le thaï, et un mode de pensée différent, vous arrivez à lier connaissance.

Seulement, on a parfois tendance à comparer les amitiés que nous avions en France avec celles que nous avons nouées en Thaïlande. Vous aurez peut-être la sensation que vos amitiés en Thaïlande restent très superficielles et vos amies de France vous manqueront cruellement.

Cela s’arrangera avec le temps, comme partout dans le monde d’ailleurs, il faut du temps pour créer des relations solides. Au bout d’un certain temps et malgré la pudeur légendaire des Thaïes, elles vous feront entrer dans leur intimité. Les conversations ne tourneront plus autour de banalités.

Mon expérience à Chiang Mai :

Pour être très honnête, mes premiers pas en Thaïlande furent pour le moins chaotiques, au bout de 6 mois, j’ai été frappée par le blues de l’expat, ambiance « Lost in translation ». Je ne voyais pas ce que je faisais ici. Au bout de quelque temps et au fil des rencontres, l’intégration devient un peu moins difficile. Ce n’est pas tous les jours évident, mais on apprend vite à dompter les moments difficiles.

Il faut être patient, « Tcha, Tcha », comme on dit ici.      






Si vous êtes une femme expatriée, n’hésitez pas à nous faire partager votre point de vue et votre expérience. 

11 commentaires:

  1. Et est-ce qu'avec les hommes c'est différent et/ou plus facile? Il me semble qu'en Asie, il est beaucoup plus difficile de rentrer dans l'intimité des gens qu'en Europe ou en Amérique du Sud.

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    1. Il est effectivement très difficile de rentrer véritablement dans l'intimité des gens en Asie. Culturellement, les Asiatiques n'ont pas l'habitude de se livrer facilement. En Thaïlande, il y a une expression "Jai yen" qui signifie "coeur froid" ou la capacité d'une personne à maîtriser ses émotions. En tant qu'étranger, on a parfois l'impression qu'au final on ne saura jamais vraiment ce que pense un Thaïlandais.

      Que vous soyez un homme ou une femme, vous restez un Farang,un étranger, et vous arriverez à nouer des relations solides seulement si vous montrez votre capacité à vous intégrer dans la culture thaïe, ce qui commence par parler la langue.

      La barrière de la langue en Asie ajoute une véritable difficulté dans la rencontre.

      En tant que femme étrangère vous aurez l'avantage de mieux connaître les femmes thaïlandaises, car elles vous confieront des choses qu'elles ne confieraient pas à un homme étranger. En revanche, vous n'aurez que peu de contacts avec les hommes, qui seront très impressionnés par une étrangère.

      Pour un homme, c'est un peu l'inverse qui se passera. Mais un homme thaïlandais se confiera rarement parce qu'ils ne fonctionnent pas comme cela avec leurs amis.

      En revanche, vous vous ferez vite des contacts, les Thaïlandais sont des personnes très sociables. Mais pour être très honnête, tout restera très superficiel du point de vue d'un Occidental.

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    2. ok merci pour le complément de réponse. Je me demande toutefois quelle est l'origine de ce "coeur froid". Et c'est d'autant plus paradoxal en Thailande que le contact est assez facile.
      Il est vrai - quelque soit le pays après tout - que la langue reste la plus importante aux rencontres.
      Bonne continuation

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  2. Très intéressant ton témoignage.
    On a passé une quinzaine de jours à Chiang Mai (c'est bien peu...) et effectivement on rencontre beaucoup d'occidentaux hommes installés là (vivant souvent avec des femmes thaïlandaise) et moins de femmes.

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    1. Merci Sylvie pour ton commentaire.

      A noter que ce phénomène est accentué par la difficulté de trouver du travail à Chiang Mai pour un étranger. Il y a très peu de grandes entreprises comparativement à Bangkok, donc très peu de couples étrangers qui viennent s'installer en famille.

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  3. Bonjour amie Expat!

    Avec mon expérience sur Bangkok, les amitiés telles qu'on les connait en France ne peuvent pas être rapidement nouées. Pas dans le sens que les Thaïs ne soient pas ouverts aux autres, bien au contraire, mais c'est surtout un problème de communication: La LANGUE...
    Même s'ils maitrisent l'anglais, entre eux ils parleront thaïlandais, pas pour nous exclure de la conversation mais par rapport au coté pratique de la communication.
    En suite en France, on invite plus facilement pour un apéritif ou un repas, et l'intimité aide à la communication ce qui en augmente d'autant plus rapidement la complicité de l'amitié. En Thaïlande 90% des repas se prennent à l'extérieur!!!

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    1. Bonsoir Laurent,

      Je suis entièrement d'accord avec toi, la langue est une sacrée barrière ! Parfois, je me sens frustrée de ne pas pouvoir plus communiquer en thaï et surtout de ne pas comprendre ce qui se dit. Mes amies thaïes sont obligées de me traduire la conversation et cela casse un peu la spontanéité des échanges. J'ai toujours l'impression d'être en décalage.

      Et il est vrai que les Thaïlandais ne vous inviteront que rarement à dîner chez eux, mais vous proposeront d'aller dîner dehors. Il n'y a que dans les campagnes que cela reste possible. Nous avons eu la chance d'être invités dans la famille d'une de mes amies thaïes, dans le nord de la Thaïlande. Ces occasions sont malheureusement trop rares.

      Comment ça se passe à Bangkok ? As-tu des amis thaïlandais ? Côtois-tu beaucoup d'expatriés français ?

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    2. A Bangkok je dirais qu'il y a trois types de Thaïlandais: Ceux qui viennent des provinces extérieures, les HiSo (la bourgeoisie et sa jeunesse dorée) et les jeunes Bangkokois diplômés. C'est plutôt cette dernière catégorie que je côtoie. Leur comportement est très occidental, par exemple ils partagent l'addition au restaurant, et ils conversent majoritairement en anglais avec nous. Ils en retirent même une certaine fierté...!
      Je côtoie que 3 expatriés français, mais beaucoup d'autres de diverses nationalités (Japon, Chinois, Australie...)...

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  4. Merci Laurent pour ces précisions. Bangkok a l'air d'être un endroit plus facile pour se créer un réseau social diversifié.

    On ne connait pas très bien la ville, mais on espère pouvoir y passer un peu de temps et pourquoi pas s'y installer un jour, car il me semble que pour les femmes expatriées,notamment, le réseau est plus actif.

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  5. Vraiment très intéressant comme article ! Ça aide beaucoup à réduire les appréhensions normales de l'expatriation. ^^ (En particulier pour une fille seule :p)
    J'espère que l'on pourra se croiser à Chiang Mai lorsque j'y déménagerai en aout ou septembre, en attendant, je me suis inscrite sur chickynet ! =)

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  6. Les thaïe ne aime pas les farangs et ils n aimerons jamais .je ne critique pas je confirme un fait reel

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