Le lac Tilicho
Nous partons sur les coups de 8 heures pour rejoindre le camp de base du Tilicho.
Le chemin est en très mauvais état, très escarpé, et la terre friable. Il faut vraiment faire attention à ne pas tomber dans le précipice. De plus, je ressens le vertige et je dois bien souvent m’accrocher à notre guide.
Comme les fois précédentes, nous arrivons très tôt à notre étape finale et nous sentons d’attaque pour le chemin jusqu’au lac Tilicho, le plus haut lac du monde à 4920 mètres d’altitude.
Nous voilà partis pour une montée exténuante, sans doute la plus difficile depuis notre départ, avec passage dans la neige sur des chemins incertains. Le lac se mérite et les effets de l’altitude se font ressentir pour la première fois.
Le moindre pas nous demande un effort surhumain, nous soufflons comme des bœufs, et la fin de montée est un calvaire.
Nous arrivons au lac, enfin sur une surface gelée, recouverte de neige avec trois trous d’eau en guise de lac.
Le paysage est quasi lunaire et nous retrouvons nos forces dans ce décor splendide, car nous devons entamer la descente. Celle-ci nous paraît interminable et nous nous demandons comment nous avons fait pour monter ces dénivelés infernaux qui nous semblent presque irréels.
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